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Kiné pas d'ici, mais bien là...
13 février 2019

2018,... 2019,... « La folie, c’est de faire toujours la même chose, et de s’attendre à un résultat différent.» [Einstein]

 

« Personne n’a la responsabilité de tout faire, mais chacun doit accomplir quelque chose » [Henry David Thoreau].

 

Prendre conscience, avoir conscience, ouvrir conscience, partager conscience…

J’aurais bien fait un bilan de cette année. Mais déjà, je n’ai jamais su résumer (n’est-ce pas…), classer, trier, ordonner, ranger (n’est-ce pas…), ou alors seulement de temps en temps (hmmm, n’est-ce pas ?). J’aurais bien fait un bilan quand même, parce que 2018 a été un bout de chemin parcouru avec de très belles personnes, un bout de chemin qui m’a appris des tas de choses. Mais ça n’y ressemblera pas vraiment, au final… Et puis, je n’aime pas bien ce mot, « bilan ». De suite, ça me renvoie à « comptabilité », ou alors c’est parce que je suis justement dans ma compta professionnelle en ce moment… Bref. Ce ne sera pas un « bilan »,… mais un aperçu ?

 

 

Le goût de l’eau que l’on mange. Le goût du bout de chocolat que l’on croque puis laisse fondre. Le goût des retrouvailles avec la lecture.

Les vagues qui chatouillent les pieds et leur font prendre leurs jambes à leur cou. Le vent qui balaie les cheveux, les idées, les images, le temps.

Les notes chantées à l’oreille d’enfants. Les récits qui n’ont pas pris une ride racontés par les grands-grands-parents, et leurs enfants les grands-parents, et les parents, et les enfants.

L’odeur des nouvelles recettes qui s’invitent aux côtés des Madeleines de Proust. L’odeur des souvenirs d’un endroit retrouvé, comme les pièces d’un puzzle qui sont faites pour aller côte à côte.

Les couleurs des saisons, du blanc de l’hiver au noir de l’hiver, avec un bouquet éclatant d’émotions pour les accompagner entre les deux.

Si j’ai appris une chose cette année, c’est de travailler à retrouver les cinq sens, et d’une certaine façon de trouver un sens, sans le chercher, mais le vivre. Et pour vivre, être plusieurs, être soi, être soi pour être (avec) plusieurs. Quel soi ? Moi. Toi. Nous.

Nous, citoyens du Monde. On ne l’a pas choisi, on est né, là, ici, Terrien, quel que soit le pays, quelles que soient les frontières. J’ai encore bien du mal à me projeter au-delà de la Terre, sur une autre planète, alors que c’est justement le métier de certaines personnes, astronautes, astrophysiciens, cosmonautes, et autres que j’ignore totalement… Enfin, je ne vais pas parler à leur place, et pour le coup, ça ne m’intéresse pas des masses, je n’ai pas encore réussi à y ouvrir mes œillères. Il y a déjà tellement à faire ici, ici bas, pour aller plus haut… Alors, je ne dis pas non plus que j’y arrive, à « faire ici bas », mais j’y travaille aussi. « Hissez haut notre idéal, Hissez haut nos idées, Haut nos idées », chantent HK & les Saltimbanks. « Rallumer les étoiles », en voilà un beau projet ! Pas besoin de réveillon pour se le souhaiter et se retrousser les manches ! « Poser des actes solidaires, car si l’on existe, si l’on est en vie, c’est bien grâce aux autres » [Alexandre Jolien].

De la lumière, c’est ce que je souhaite pour 2019. Pour redonner de la couleur à ce monde. Ce monde qui donne tellement écho aux livres d’Histoire, des livres aux pages remplies de guerres et de violence. Ce ne sont pas que des photos en noir et blanc, et ce sont aussi les pages d’aujourd’hui et demain. Ce sont notre actualité, dans nos journaux, nos écrans, nos radios, tous les jours.

De la lumière, parce que  « Il est facile de vivre les yeux fermés, en interprétant de travers tout ce que l’on voit. » [John Lennon]. Ouvrons les yeux, ôtons nos œillères inconscientes ou mensongères. Pour redonner de la couleur.

Des couleurs, pour (re)donner du goût, pour (re)donner envie, pour (re)donner vie.

De l’eau, pour continuer de faire pousser les graines de toutes les belles initiatives qui voient le jour, hier, aujourd’hui, demain. Pour « reboiser l’âme humaine » [Julos Beaucarne].

Alors de la lumière, des couleurs, de l’eau, voilà mes souhaits pour 2019 !

Alors on se bouge les fesses et les méninges ! Les fesses, parce qu’elles sont attachées à nos pattes et qu’avec nos pattes on peut en faire des choses, encore plus quand elles sont liées à des méninges qui se bougent, et des méninges qui se bougent tous ensemble, pour « rallumer les étoiles ».

 

Je ne vous ennuie pas trop avec mes citations ? Encore une ou deux pour la route : « Le monde subjectif est aussi un monde intersubjectif, le monde de moi et de toi, et tracer une frontière entre les deux n’est pas facile, parce que les autres font partie de nous. » [Siri Hustvedt]. Et puisque les autres font partie de nous, si chacun faisait de son mieux, à son échelle mais sans œillères, ça donnerait quelque chose de fortement fabuleux et fabuleusement fort, non ?

 

 Je termine avec les paroles d'Imany :

«We are the sons and daughters of all the freedom fighters and there are still many rivers to cross. Hands in the hair, screaming loud and clear for freedom, justice and equality. There is no black or white ; there is only right an wrong. We are unknown heroes, we are flesh and we are blood. We are the great future, we need to get back to the joy of living. We are five fingers of an empty hand but together we can also be the fist. Sometimes change is as simple as two hands, reaching for one another. Clap your hands.»

 

 

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  • Chaussures chaussées, rien de fixé encore, commencer par des remplacements. Des portes à ouvrir, à entrouvrir, et des chemins à parcourir… Bonne route à chacun ! A., qui n'est pas d’ici mais bien là...
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